Les deux SDF venaient de découper à la disqueuse le cadenas du conteneur quand les policiers sont arrivés - Illustration @ DR
Deux hommes, sans domicile fixe, ont été arrêtés par la police d’Évreux il y a quelques jours pour tentative de vol aggravé. Le parquet a refusé de les poursuivre en justice invoquant « l’état de nécessité ».
Le 4 juillet vers 21h30, les policiers sont appelés à intervenir rue d’Aviron, dans le quartier Saint-Michel à Èvreux. Un témoin leur a signalé la présence de deux individus en train de découper à l’aide d’une disqueuse le cadenas d’un conteneur destiné à la récupération de vêtements usagés au bénéfice d’une association caritative.
Le 4 juillet vers 21h30, les policiers sont appelés à intervenir rue d’Aviron, dans le quartier Saint-Michel à Èvreux. Un témoin leur a signalé la présence de deux individus en train de découper à l’aide d’une disqueuse le cadenas d’un conteneur destiné à la récupération de vêtements usagés au bénéfice d’une association caritative.
2,64 g d’alcool dans le sang
Les deux suspects, âgés de 48 et 54 ans, sont interpellés. Ils sont fortement alcoolisés : le plus jeune souffle à 1,32 mg par litre d’air expiré soit un taux de 2,64 g dans le sang.
Son acolyte, lui, ne trouve pas la force de souffler dans l’éthylomètre le soir même. Il soufflera le lendemain matin, soit 10 heures après son interpellation, à 0,47 mg soit un taux de 0,94 g par litre de sang.
Son acolyte, lui, ne trouve pas la force de souffler dans l’éthylomètre le soir même. Il soufflera le lendemain matin, soit 10 heures après son interpellation, à 0,47 mg soit un taux de 0,94 g par litre de sang.
Vêtus de vieilles hardes
Tous les deux ont été placés pour la nuit en dégrisement. Entendu le lendemain matin, ils ont reconnu les faits et expliqué avoir voulu récupérer des vêtements pour remplacer les vieilles hardes dont ils étaient vêtus.
Le magistrat de permanence a, comme le permet le code pénal, invoqué « l’état de nécessité » et a ordonné la remise en liberté des deux hommes. Le dossier a été classé sans suite.
Le magistrat de permanence a, comme le permet le code pénal, invoqué « l’état de nécessité » et a ordonné la remise en liberté des deux hommes. Le dossier a été classé sans suite.