Encore un radar automatique visé par un ou des incendiaires dans les Yvelines


Publié le Vendredi 1 Février 2019 à 09:43



Un radar sur trois serait hors service en France, selon le site radars-auto.com
Hécatombe sur les routes. Un radar a encore été la cible probablement d’un automobiliste en colère, lassé de se faire flasher.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 23 heures, c’est celui implanté le long de la N10 aux Essarts-le-Roi qui a failli brûler.

Arrosé d’essence

Les pompiers sont arrivés à temps pour éteindre l’incendie. Un pneu placé à environ un mètre du radar automatique était complètement embrasé et menaçait de se propager à ce dernier.

Sur place, les policiers ont relevé la présence d’essence sur la boîte du radar qui, finalement, n’a pas été endommagé. Mais il s’en est fallu de peu.

Cette tentative de destruction d’un radar n’est pas la première. Le site radars-auto.com estime que deux radars automatiques sur trois ont été mis hors service depuis le passage de la vitesse de 90 à 80 km/h et le début du mouvement des « Gilets jaunes ».

Une enquête a été ouverte par les services de police.

Détruire un radar : quelle sanction ?

Illustration @ site radars-auto.com
La dégradation d’un radar donne lieu à une amende de 45000€ ainsi qu’à 3 ans d’emprisonnement (article 322-2 du code pénal).

Le fait de détériorer un radar « en bande », c’est-à-dire à plusieurs, expose leurs auteurs à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000€ d’amende.

Dans le langage des législateurs, le fait de taguer à la peinture un radar (graffiti, inscription) revient à détruire, détériorer ou dégrader un bien public.

En clair, le fait de détruire totalement un radar et le fait d’y poser un tag sont des infractions qui ont exactement la même qualification juridique.

Toutefois, les sanctions ne sont pas exactement les mêmes, rappelle sur son site le comparateur d’assurance auto Lelynx.fr