Elle circulait à contresens avec 2,80 g d'alcool dans le sang



Publié le 04/12/2012 à 15:00 -




DERNIERE MINUTE : la conductrice interpellée au volant avec 2,80 g d'alcool par litre de sang, sans permis de conduire et circulant à contresens sur le boulevard de l'Europe à Bois-Guillaume (lire ci-dessous) a été condamnée aujourd'hui mercredi à quatre mois d'emprisonnement dont trois mois avec sursis et mise à l'épreuve, par le tribunal correctionnel de Rouen.

Une conductrice a terminé la nuit à l'hôtel de police de Rouen. Vers 2 h 40, cette femme âgée de 50 ans a été interpellée par police secours alors qu'elle circulait au volant de sa 205 Peugeot à contresens sur l'avenue de l'Europe à Bois-Guillaume (Seine-Maritime). Invitée à présenter ses papiers et ceux du véhicule, l'automobiliste a annoncé tout de go qu'elle n'avait pas de permis de conduire. En vérité, elle fait l'objet d'une suspension pour des raisons médicales liées précisément à l'alcool.
La conductrice qui avait beaucoup de difficulté à s'exprimer et à tenir debout a été priée de souffler dans l'éthylotest qui a viré au rouge. La quinquagénaire a donc été ramenée à l'hôtel de police pour être soumise à un autre dépistage, et là, l'éthylomètre a affiché un taux de 2,42 grammes d'alcool par litre de sang !  Son véhicule a été immobilisé. L'automobiliste, originaire de Grand-Couronne, s'est vu signifier immédiatement son placement en garde à vue. Elle n'a pu être auditionnée que dans l'après-midi, après avoir passé plusieurs heures en cellule de dégrisement. Elle a été déférée dans la soirée devant un magistrat du parquet de Rouen. Le juge des libertés et de la détention (JLD) devait statuer sur son sort,  à savoir si elle devait être remise en liberté ou placée en détention jusqu'à son procès demain dans le cadre de la procédure de comparution immédiate.
Selon nos informations, cette conductrice a déjà été contrôlée en état d'ivresse au volant par deux fois depuis le début de l'année, en février et en juin. Elle attendait d'être convoquée devant le tribunal correctionnel pour répondre de ces faits. 

Mots clés :