Deux magasins de téléphonie braqués en plein centre-ville de Rouen : deux malfaiteurs activement recherchés


Repartis bredouilles du magasin SFR, les deux malfaiteurs s'en sont pris ensuite à la boutique Bouygues, au pied du Gros-Horloge. Sous la menace d'une arme de poing, ils ont dérobé plusieurs dizaines de téléphones mobiles


Publié le 16/11/2021 à 18:09 -


Repartis bredouilles du magasin SFR, les deux malfaiteurs s'en sont pris à la boutique Bouygues située au pied du Gros-Horloge, quelques dizaines de mètres plus loin - Illustration © Google Maps
Les auteurs d'un vol à main armée et d'une tentative sont activement recherchés depuis la fin de matinée à Rouen (Seine-Maritime). Un peu après 11 heures, deux malfaiteurs ont braqué, mardi 16 novembre, deux magasins de téléphonie ayant pignon sur la rue du Gros-Horloge, en plein centre-ville de  Rouen.

Les individus, cagoulés et gantés, ont d'abord fait irruption dans la boutique SFR, situé devant le restaurant Paul. L'un d'eux exhibant une arme de poing, a menacé les employés afin de les contraindre à ouvrir la réserve où est stocké le matériel téléphonique. Pour une raison qui reste à établir, ils n'ont pu y accéder et ont pris la fuite, sans rien dérober.

Plusieurs dizaines de smartphones volés

Quelques instants, les deux hommes s'en sont pris au magasin Bouygues, situé un peu plus loin dans la rue piétonne, au pied du Gros-Horloge. Même scénario : ils ont braqué le personnel avec leur arme et sont parvenus cette fois à se faire ouvrir la réserve où ils se sont emparés de plusieurs dizaines de smartphones, avant de disparaître. 

L'alerte a été rapidement donnée par des témoins. Et immédiatement, les services de police ont mis en place un important dispositif de recherche après avoir quadrillé tout le secteur.

Trois suspects en garde à vue

​Si les auteurs de ce double-braquage n'ont pas été arrêtés, deux femmes et un homme suspectés de complicité ont été interpellés dans la rue par des policiers de la compagnie d'intervention. Agées entre 20 et 30 ans, elles ont été placées en garde à vue pour être entendues par les enquêteurs de la Sûreté départementale, en charge des investigations. 

Des constatations de police technique et scientifiques ont été réalisées dans les deux magasins par le groupe d'enquête criminalistique (GEC).