Dermatose nodulaire contagieuse : l’Eure renforce la vigilance pour protéger ses élevages


Alors que la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) touche plusieurs élevages bovins dans l’est et le sud de la France, aucune exploitation n’est, à ce stade, concernée dans l’Eure. Les autorités appellent néanmoins à une mobilisation sans faille pour éviter toute introduction du virus.



Mardi 16 Décembre 2025 19:57


La menace est prise très au sérieux. Face à cette maladie virale bovine particulièrement redoutée, l’ensemble de la filière est invité à redoubler de prudence. Éleveurs, transporteurs, négociants et organisations professionnelles sont appelés à appliquer strictement les règles sanitaires en vigueur, notamment en matière de transport et de commerce des animaux vivants.

« Une traçabilité rigoureuse est indispensable »

La prévention repose avant tout sur la responsabilité collective. Le respect de ces mesures est jugé déterminant pour préserver les cheptels eurois et éviter toute propagation de la maladie sur le territoire.

Les services de l’État, via la préfecture de l'Eure, rappellent l’obligation faite aux responsables des centres de rassemblement de déclarer l’ensemble des entrées et sorties de bovins dans un délai maximal de 24 heures. Une traçabilité rigoureuse est indispensable pour suivre les mouvements d’animaux et limiter les risques de diffusion du virus à grande échelle.

Mouvements d’animaux sous surveillance

Par mesure de précaution, insistent les autorités préfectorales dans un communiqué co-signé par la chambre d'agrioculture de l'Eure et les syndicats agricoles, publié ce mardi soir, il est également fortement recommandé aux éleveurs de ne pas introduire, au cours des deux prochains mois, de bovins en provenance d’autres départements, en particulier ceux comprenant des zones réglementées à la suite de foyers de DNC.

En parallèle, les contrôles sont renforcés. Les services de l’État intensifient la surveillance sanitaire et les vérifications liées aux déplacements et au commerce d’animaux vivants. Ces dispositifs resteront en place aussi longtemps que nécessaire afin de garantir un haut niveau de protection pour les élevages du département, précise la préfecture.