Coup de feu à Elbeuf : l'appartement du tireur abritait un "musée" d'armes de collection



Publié le 06/08/2015 à 12:04 -


Illustration. Les armes ont été récupérées par les services de police qui vont vérifier si leur détenteur est en règle avec la législation
Fusils de chasse, épées, baïonnettes, sabres et même une machette : l'appartement d'un habitant d'Elbeuf (Seine-Maritime) abritait un véritable musée d'armes de collection. Des armes que les policiers ont provisoirement récupérées le temps de vérifier leur provenance et si leur détenteur est en règle avec la législation.

C'est tout à fait par hasard que les policiers ont fait cette impressionnante découverte hier mercredi 5 août. Peu avant 19 heures, ils sont alertés par une femme qui déclare avoir entendu une détonation en sortant de son immeuble rue des Martyrs de la Résistance, à Elbeuf. Elle explique que l'auteur du coup de feu est son compagnon, âgé de 59 ans, avec lequel elle s'est disputée. L'homme, précise-t-elle, est fortement alcoolisé. Elle a alors préféré partir.

A leur arrivée sur place, les policiers en civil de la brigade anti-criminalité (Bac) demandent à la femme de prendre contact par téléphone avec son compagnon pour l'inviter à descendre. Par précaution, les forces de l'ordre se munissent d'un bouclier balistique, au cas où...

Quelques minutes s'écoulent puis l'individu apparaît en bas de l'escalier. Il est en peignoir. Il se laisse interpeller sans difficulté. Les policiers lui demandent s'il est en possession d'armes chez lui. Il confirme détenir des armes de collection. De fait, lors de la perquisition, l'officier de police judiciaire (OPJ) découvre deux fusils de chasse, une carabine, des revolvers à un coup, trois dagues, trois épées, neuf baïonnettes, quatre sabres et une machette !

Dans la salle de bains, un pistolet à grenailles est également retrouvé. Le quinquagénaire indique que c'est avec cette arme qu'il a tiré en direction du plafond lorsque sa compagne a quitté l'appartement à l'issue de la dispute.

Ramené à l'hôtel de police, le tireur bien alcoolisé a d'abord été placé en dégrisement puis en garde à vue. Il devait être entendu ce matin par les enquêteurs du quart judiciaire.