Au Havre, deux cambrioleurs démasqués grâce à leur ADN deux ans après les faits


Ils sont soupçonnés de sept vols par effraction et de six vols à la roulotte au Havre, Harfleur et Montivilliers. Les faits datent de 2017


Publié le 07/05/2019 à 12:04 -


Les deux havrais ont reconnu avoir fracturé plusieurs Twingo, cinq dans le quartier d’Aplemont au Havre, une à Montivilliers - illustration @Pixabay
Deux Havrais étaient recherchés, soupçonnés d’avoir commis une série de vols par effraction dans le courant de 2017. Ils ont été interpellés le 2 mai à la faveur d’un banal contrôle de police.

Les enquêteurs de la sûreté urbaine du commissariat du Havre disposaient de leur ADN. Des empreintes génétiques et papillaires avaient, en effet, été relevées sur le lieu de plusieurs cambriolages commis entre mai et décembre 2017 dans l’agglomération havraise. En particulier à Harfleur et Montivilliers, où sept caves, garages et cabanons ont été fracturés et de l’outillage et des vélos dérobés.

Démasqués grâce à leur ADN

Des traces identiques d’ADN seront également retrouvées dans six véhicules, uniquement des Twingo, « roulottés » dans le quartier d’Aplemont au Havre et à Montivilliers.

Les auteurs présumés de ces faits, déjà fichés, avaient pu être ainsi identifier. Restait à les arrêter.

C’est chose faite. Le jeudi 2 mai lors d’un banal contrôle, les policiers havrais ont découvert des stupéfiants sur un jeune homme. Il s’est avéré que ce dernier - identifié par son empreinte génétique - était recherché dans le cadre de cette série cambriolages et de vols à la roulotte. Il a été placé en garde à vue.

Ils fracturaient des Twingo pour « dormir à l’intérieur »

Les policiers sont allés chercher son complice et l’ont placé lui aussi en garde à vue. Tous deux ont reconnu les faits. Ils ont expliqué, sans conviction pour les enquêteurs, qu’ils fracturaient les Twingo pour « dormir à l’intérieur ». Sauf qu’au passage, ils s’emparaient des objets trouvés à l’intérieur.