Marie-Agnès Poussier-Winsback a subi une intervention chirurgicale de la main droite au CHU de Rouen - illustration @ infonormandie
Le conducteur de la camionnette impliquée dans l’accident qui a blessé grièvement la maire de Fécamp, Marie-Agnès Poussier-Winsback, était au téléphone. C’est ce qu’a établi l'enquête ouverte par la police.
L'accident s'est produit le vendredi 4 janvier vers 11h30. La maire de Fécamp venait de stationner sa voiture rue des Forts près de l'abbatiale, dans le centre-ville.
L'accident s'est produit le vendredi 4 janvier vers 11h30. La maire de Fécamp venait de stationner sa voiture rue des Forts près de l'abbatiale, dans le centre-ville.
Une phalange sectionnée
Au moment où elle descendait, la portière entrouverte de son véhicule a été percutée par une camionnette. La main droite de Marie-Agnès Poussier-Winsback a alors été coincée entre la portière qui s’est retournée, et l'habitacle. Dans le choc, l’élue a chuté au sol.
Rapidement sur les lieux, les secours ont constaté que la victime avait une phalange sectionnée et qu’une autre était très sérieusement abîmée. D’abord transportée à l’hôpital de Fécamp, elle a été transférée plus tard au CHU de Rouen où elle a subi une intervention chirurgicale.
Rapidement sur les lieux, les secours ont constaté que la victime avait une phalange sectionnée et qu’une autre était très sérieusement abîmée. D’abord transportée à l’hôpital de Fécamp, elle a été transférée plus tard au CHU de Rouen où elle a subi une intervention chirurgicale.
Placé sous contrôle judiciaire
Le conducteur de la camionnette ne s’est pas arrêté. Il est revenu sur les lieux de l’accident un peu plus tard, indique une source policière. Cet habitant de Saint-Paër près de Duclair, âgé de 36 ans, a été auditionné une première fois sur les circonstances de l’accident par la brigade de sûreté urbaine du commissariat de Fécamp.
Les enquêteurs disposant de nouveaux éléments permettant d’établir qu’il était au téléphone au moment de l’accident, l’automobiliste a été réentendu jeudi 17 janvier. Il a été déféré en début de soirée devant le magistrat du parquet du Havre qui lui a notifié son placement sous contrôle judiciaire jusqu’à son procès.
Les enquêteurs disposant de nouveaux éléments permettant d’établir qu’il était au téléphone au moment de l’accident, l’automobiliste a été réentendu jeudi 17 janvier. Il a été déféré en début de soirée devant le magistrat du parquet du Havre qui lui a notifié son placement sous contrôle judiciaire jusqu’à son procès.