A l'origine d'une psychose dans les bus de la TCAR, l'homme au couteau est en garde à vue à Rouen


Son visage a fait le tour des réseaux sociaux. L'homme, signalé en possession d'un couteau dans les transports en commun, a été présenté par des internautes comme un potentiel agresseur. Il a été interpellé hier à Rouen


Publié le 03/03/2020 à 11:58 -


Le suspect, âgé de 46 ans, a été placé en garde à vue pour port d'arme notamment - Illustration © DGPN
Il avait été photographié dans un bus F2 à Rouen et présenté sur les réseaux sociaux comme étant l'auteur d'agressions au couteau : un homme a été placé en garde à vue dans les locaux de l'hôtel de police de Rouen. 

L'affaire remonte à un peu plus d'une semaine. Une internaute avait posté sur son compte Twitter la photo d'un homme présenté comme un individu dangereux, armé d'un couteau. 

Début de psychose sur les réseaux sociaux

L'image a fait le tour des réseaux sociaux et développé un début de psychose parmi les usagers. Les services de police ont alors identifié rapidement le supposé suspect, dont le signalement semblait correspondre à l'homme qui, le 17 février, vers 11 heures, a été signalé à l'arrêt de bus La Vatine à Mont-Saint-Aignan.

Une jeune femme avait alors déposé plainte auprès de la police. Elle avait indiqué que l'homme avait sorti un couteau de son sac et l'avait pointé dans sa direction, sans jamais être menaçant.

Le mis en cause, inconnu des services de police, serait impliqué dans d'autres faits similaires, selon nos informations. 

Interpellé par les policiers municipaux

Agé de 46 ans et domicilié dans l'agglomération rouennaise, l'homme était depuis activement recherché. Son signalement avait été largement diffusé auprès des services de police, dont la police municipale, et de la TCAR, gestionnaire des transports urbains de l'agglomération. 

Le résultat ne s'est pas fait attendre : ce lundi 2 mars, vers 17 heures, le suspect a été contrôlé par un équipage de la police municipale de Rouen. Il a été interpellé et remis au groupe d'appui judiciaire (GAJ) qui l'a placé en garde à vue pour « port d'arme de catégorie D » et « menace matérialisée par écrit, image et autre objet de violence » (article 78).

Lors de son interpellation, le quadragénaire était en possession d'un couteau.