A Houilles, le voleur d'une moto sportive identifié grâce à son ADN six mois après les faits


I Jeudi 18 Septembre à 00:07



L'analyse d'une trace ADN sur une hache utilisée par les cambrioleurs a permis de confondre un homme déjà connu des services de police (Photo d'illustration DGPN)
L'analyse d'une trace ADN sur une hache utilisée par les cambrioleurs a permis de confondre un homme déjà connu des services de police (Photo d'illustration DGPN)
Les empreintes génétiques ont parlé : un homme de 22 ans a été déféré ce mercredi au palais de justice de Versailles. Il est soupçonné d'être l'auteur du vol en réunion d'une moto sportive commis en mars dernier lors d'un cambriolage à Houilles (Yvelines).

Au cours de leurs investigations les enquêteurs avaient relevé, sur un objet appartenant à la victime, des traces d'ADN. Les analyses ont donc permis de mettre un nom sur le propriétaire de ces empreintes génétiques et de l'interpeller. Le suspect est actuellement détenu à la maison d'arrêt de Nanterre (Hauts de Seine) pour d'autres faits. Il devait être jugé ce mercredi en comparution immédiate. 

Une empreinte sur une hache

Les faits remontent au 26 mars dernier, impasse des Blanches à Houilles. Vers 6 heures, ce matin-là, la victime était réveillée par les aboiements de son chien. En regardant par la fenêtre de sa chambre, elle remarquait la présence dans la rue de trois individus qui poussaient sa moto. N'écoutant que son courage, elle descendait et se lançait à la poursuite des voleurs sans parvenir à les intercepter. 

Les premières investigations permettaient de constater que la porte arrière du garage où se trouvait la moto avait été forcée. Les techniciens de l'identité judiciaire (IJ) recherchaient alors la présence de traces et d'indices pouvant aider à faire avancer l'enquête. C'est ainsi que sur une hache, utilisée par les auteurs, ils détectaient la présence d'une empreinte génétique qui se révélait être, après analyse, celle de Yanis H., originaire de Bezons (Val d'Oise). 

Le suspect actuellement en détention à Nanterre pour d'autres faits a donc été extrait de sa cellule et placé en garde à vue au commissariat de Sartrouville. Il a nié en bloc les faits reprochés, malgré la présence de son ADN dans le pavillon. 


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