Yvelines : il s'en prend à une policière en évoquant les récents attentats terroristes


Par infoYvelines I Jeudi 15 Janvier à 18:36

Placé en garde à vue à Conflans-sainte-honorine



La policière procédait à une visite de sécurité des cellules de garde à vue lorsque le quinquagénaire s'en est pris à elle (Photo d'illustration)
La policière procédait à une visite de sécurité des cellules de garde à vue lorsque le quinquagénaire s'en est pris à elle (Photo d'illustration)
Un homme de 58 ans est poursuivi par la justice pour avoir tenu des propos en relation avec les attentats commis il y a une semaine à Paris. Il fait l'objet d'une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) devant le tribunal correctionnel de Versailles pour le 1er juin prochain. 

Les faits qui sont reprochés à cet homme, originaire de Goussainville (Val d'Oise) mais domicilié à Vernouillet (Yvelines), se sont déroulés dans l'enceinte même du commissariat de police de Conflans-Sainte-Honorine, mercredi 14 janvier vers 5 heures du matin. 

"Kalachnikov"

Le quinquagénaire, de "type européen", avait été interpellé dans la nuit et placé en garde à vue pour une affaire distincte. Alors qu'une policière procédait à une visite de sécurité des geôles, elle était abordée par ce dernier qui lui déclarait : "c'est normal que vous vous fassiez déssouder par des terroristes. J'en ai rien à foutre. C'est normal. Vous avez signé un contrat".

Et l'homme d'ajouter immédiatement : "En tant que femme vous devriez être à la maison pour élever vos enfants. Si vous êtes policière, c'est parce que vous n'êtes pas assez intelligente pour faire autre chose".

L'individu poursuivait ses provocations citant à plusieurs reprises le mot "Kalachinikov".

Il reconnaît avoir tenu ces propos

Interrogé un peu plus tard par les policiers du groupe d'atteintes aux personnes sur les propos tenus, le mis en cause a reconnu les avoir prononcés, "justifiant son comportement par un état dépressif", selon une source proche de l'enquête.

Il a fait l'objet d'une procédure en flagrant délit pour "outrages à personne dépositaire de l'autorité publique faisant suite aux récents actes terroristes commis à Paris".


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