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Un juteux trafic de cocaïne anéanti dans la Zone de sécurité prioritaire : 5 arrestations, à Vernon et Evreux




Publié le 10/06/2014 à 20:28,



Plus de dix mois d'enquête auront été nécessaires aux policiers pour parvenir à démanteler totalement un trafic de cocaïne, bien implanté et structuré dans la Zone de sécurité prioritaire (ZSP) de Vernon-Gaillon-Les Andelys. Le résultat est là : cinq arrestations, dont le noyau dur du réseau, 1,2 kg de cocaïne, 3,4 kg de produit de coupe et 18 000 euros saisis. "Du beau travail d'investigation, bilan d'une belle enquête", a souligné Dominique Laurens, procureure de la République d'Evreux.

L'enquête est partie d'un contrôle de la douane au péage d'Heudebouville, sur l'A 13. Les deux occupants d'une voiture étaient en possession de cocaïne (Photo d'illustration)
L'enquête est partie d'un contrôle de la douane au péage d'Heudebouville, sur l'A 13. Les deux occupants d'une voiture étaient en possession de cocaïne (Photo d'illustration)

Les douaniers lèvent le lièvre sur l'A13

L'enquête démarre en août 2013. Au cours d'un contrôle, à la barrière de péage d' Heudebouville, sur l'A13, les douaniers viennent à s'intéresser à une voiture et à ses deux occupants en possession de cocaïne. Comme toujours en pareil cas, la suite de l'enquête préliminaire est confiée par le parquet d'Evreux au Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Rouen et au Groupe d'intervention régional (Gir) de Haute-Normandie. Les enquêteurs "grattent" un peu et remontent jusqu'à un réseau de trafiquants. En recoupant des informations avec celles recueillies par le Groupe objectifs prioritaires (GOP27), à propos d'un invidividu suspecté de se livrer au trafic de cocaïne à Vernon, les policiers parviennent à établir un lien.
 
A cet instant, le procureur adjoint de la République, Yves Dupas, qui suit le dossier, décide de passer la vitesse supérieure. En décembre dernier, il ouvre alors une information judiciaire au cabinet d'un juge d'instruction, afin de permettre aux enquêteurs de disposer d'un certain nombre de moyens et d'un cadre juridique. Les suspects sont placés sous surveillance, mis sur écoutes téléphoniques, photographiés et filmés. Leurs moindres faits et gestes sont analysés, décortiqués, leurs comptes bancaires et leur train de vie passés au peigne fin.

Pas des inconnus de la justice

Au fur et à mesure des investigations, les hommes de la PJ et du Gir (Groupe d'intervention régional) se persuadent qu'ils ont affaire à des malfaiteurs aguerris. Deux d'entre eux ne sont pas des inconnus de la police et de la justice : l'un a été condamné à 3 ans de prison ferme pour trafic de drogue, l'autre à 18 mois de la même peine. "Les policiers ont travaillé intensément sur ce dossier, afin de réunir le maximum de preuves", a insisté Yves Dupas.
 
Et puis en début de semaine dernière, l'enquête s'est brusquement accélérée. La décision est prise de monter une "opération d'opportunité". C'est-à-dire que les enquêteurs profitent de la livraison d'une quantité non négligeable de cocaïne pour refermer la souricière sur les trafiquants. Une quarantaine de policiers de la PJ, du Gir et des commissariats de Vernon et d'Evreux sont mobilisés en quelques heures pour intervenir à plusieurs endroits simultanément, à Vernon et à Evreux. Au total, les cinq "cibles", âgées entre 25 et 35 ans, sont interpellées et placées en garde à vue.

Il reconnait un bénéfice de 90 000 euros

Les interrogatoires des mis en cause permettront de mieux cerner l'importance du trafic qui dépassait très largement les frontières de la Normandie. Il a pu être établi que la cocaïne servait à approvisionner des réseaux plus ou moins importants dans tout le grand ouest, jusqu'en Bretagne.

L'un des trafiquants présumés a reconnu avoir écoulé 6 kg de cocaïne en quelques mois. Il a admis également avoir fait un bénéfice de 90 000 euros en deux mois et demi ! " Nous avons affaire à de beaux voyous qui ne sont pas des consommateurs. Les enjeux financiers étaient importants, ils tiraient un profit conséquent de ce trafic très actif ", selon Jean-Michel Bolusset, directeur par intérim du SRPJ de Rouen.
 
Les cinq trafiquants présumés ont été mis en examen pour importation, transport, acquisition, détention et cession de produits stupéfiants. Quatre d'entre eux, considérés comme la tête du réseau, ont été placés en détention provisoire. Le cinquième a fait l'objet d'une mesure de contrôle judiciaire.
Dominique Laurens, procureure de la République, entourée de son adjoint Yves Dupas et de Jean-Michel Bolusset, directeur par intérim du SRPJ de Rouen (à gauche sur la photo)
Dominique Laurens, procureure de la République, entourée de son adjoint Yves Dupas et de Jean-Michel Bolusset, directeur par intérim du SRPJ de Rouen (à gauche sur la photo)




              


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