Sur le stand de l'Eure du salon de l'agriculture à Paris, une table ronde était consacrée, hier vendredi, à la place des femmes dans l'agriculture.

Sans doute curieuse du ressenti de leurs homologues de l'agriculture sur le sujet, de nombreuses femmes politiques étaient venues débattre. Pas moins de sept conseillères départementales de l'Eure étaient en effet présentes : Clarisse Juin, Hafidha Ouadah, Diane Leseigneur, Françoise Collemare, Cécile Caron, Valérie Branlot et, bien entendu, Marie-Christine Join-Lambert, vice-présidente en charge des affaires agricoles (elle n'aura pas quitté le salon de la semaine).

Elles racontent leurs expériences

Toutes ces femmes ont pu confronter leurs expériences notamment avec Myriam Duteil (productrice de Safran), Anne-Laure Marteau (agricultrice et élue), Alexandra Beaucousin (productrice de fromage), Virginie Bernard (gérante d'exploitation céréalière), Léopoldine de Winter (SOCOPA), sous l'œil attentif de la Déléguée départementale aux Droits des Femmes et à l’Egalité de la DDCS de l’Eure, Sarah Mantah.

Une rencontre qui a permis de bien illustrer le chemin qui reste à parcourir en termes d'égalité homme-femme dans le monde professionnel qu'il soit agricole ou non.

Une agricultrice a, par exemple, raconté cette anecdote : "J'étais dans la cour de ma ferme quand un commercial est arrivé. Il est venu me voir car il cherchait le chef de l'exploitation. Lorsque je lui ai dit que c'était moi , il m'a dit qu'il reviendrait plus tard !"

Nombre d'agricultrices ont ainsi raconté des épisodes qui témoignent de la difficulté de se faire une place dans un monde où tous les interlocuteurs imaginent uniquement des hommes.

"Imposer la parité par la loi"

Myriam Duteil qui s'est lancé dans la culture du Safran a expliqué comment son banquier qui jusque-là lui avait toujours fait crédit pour monter de lourds projets dans l'audiovisuel s'était montré beaucoup plus réticent au moment de l'aider dans son projet agricole :" Si je n'avais pas déjà été propriétaire du foncier je pense que cela aurait été très compliqué avec la banque."

Pour changer les choses certaines participantes ont proposé la méthode forte : "si on n'impose pas la parité par la loi , elle ne deviendra jamais naturelle", tandis que d'autres veulent croire que le méthode de douce peut être payante sur le long terme.

Un beau débat qui clôture un cycle de tables rondes particulièrement riche et instructif durant cette semaine sur le salon.

Un verre de Fraiseka ?


Ce dimanche, dernier jour du salon, le stand de l'Eure ferme… mais pas avant 19h00 ! Le temps de faire connaissance avec des producteurs et de découvrir une nouveauté présentée par Maxime Sampers. Suite au succès de son « Pétillant de fraise » sans alcool, il a en effet sorti une gamme de produits dérivés avec alcool. Après plusieurs essais, c'est un mélange avec de vodka qui a été retenu.

Pourquoi la vodka ? C'est tout simplement l'alcool qui respecte le plus le parfum de la fraise. Finalement, après avoir obtenu le même pétillant de fraise mais relevé par la vodka à 12,5°, il a baptisé ce cocktail « FraiseKa ». Un breuvage qui peut être servi en apéritif, comme en digestif. A découvrir, avec modération, demain sur le stand de l'Eure.