Le 24 mai dernier, Thomas H., 40 ans, avait été interpellé en flagrant délit à Mont-Saint-Aignan, dans la banlieue de Rouen. Il était alors mis en cause dans deux vols par effraction, dont une tentative. Jugé en comparution immédiate, il a écopé d'1 an de prison, peine qu'il purge actuellement à la prison de Rouen.

Les enquêteurs de la brigade de répression des cambriolages (BRC) avaient des soupçons sur cet homme connu de leurs services pour des faits de vols par effraction qui ont valu déjà une condamnation à trois ans d'emprisonnement. Ils ont alors réexaminé toutes les plaintes enregistrées ces trois derniers mois et ont pu constater des similitudes dans le mode opératoire utilisé par le ou les cambrioleurs.

il reconnait 12 vols par effraction

Ayant rassemblé suffisamment de preuves (le suspect a été identifié à trois ou quatre reprises par les caméras de surveillance chez certaines des victimes), les policiers ont donc souhaité réentendre Thomas H. Le quadragénaire a été extrait de sa cellule hier hier mardi et placé en garde à vue à l'hôtel de police.

Interrogé longuement sur une douzaine de vols par effraction, commis entre le 15 avril et le 24 mai, à Rouen et sur la zone industrielle Technopôle de Saint-Étienne-du-Rouvray au préjudice de sociétés, il a alors reconnu en être l'auteur. Il dérobait à chaque fois du matériel facilement négociable à la revente : téléphones et ordinateurs portables, montres, bijoux, matériel multimédia...

Pour acheter sa drogue

Aux enquêteurs, il a expliqué que le produit de ces vols, revendus à bas prix et à la sauvette dans la rue, lui permettait de récupérer de l'argent pour acheter de la drogue et subvenir à ses besoins.

Thomas H. s'est vu notifier une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) pour le 31 août devant le tribunal correctionnel de Rouen. En attendant, il a été reconduit en prison.