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Le rouennais Pierre Gasly pilote de réserve Red Bull Racing jusqu’à la fin de la saison


[INTERVIEW] Consécration pour le jeune pilote rouennais : il est prêt à chausser les bottines de pilote de grand prix, en cas de défection d'un titulaire.


Publié le 26/09/2015 à 12:46 -


A 19 ans, le rouennais Pierre Gasly prend un nouveau galon au sein de l’école Red Bull. Promu pilote de réserve Red Bull Racing jusqu’à la fin de la saison, le jeune membre de l’Equipe de France FFSA Circuit est prêt à chausser les bottines de pilote de Grand Prix en cas de défection d’un pilote titulaire. F1 et GP2, le jeune Normand fait le point sur sa saison.

Pierre Gasly sur le podium du circuit de Budapest  le 24 juillet dernier - Crédit photo ©DR
Pierre Gasly sur le podium du circuit de Budapest le 24 juillet dernier - Crédit photo ©DR
Vous êtes désormais le 3ème pilote Red Bull Racing. C’est une vraie promotion au sein de l’équipe.
 
Oui, je suis le pilote de réserve de l’écurie jusqu’à la fin de l’année. Je le serai à Suzuka, Mexico et au Brésil ainsi que sur les circuits où je roulerai en GP2. C’est une belle marque de confiance et ça prouve que l’équipe est satisfaite de mon travail. C’est une expérience unique pour moi car je vais vivre de l’intérieur l’intégralité d’un week-end de Grand Prix. J’assiste aux briefings et débriefings, j’écoute et j’analyse les commentaires des pilotes sur la voiture et les changements qui y sont apportés.
 
Entrer dans la peau du pilote de réserve à Singapour et enchaîner avec Suzuka, c’est une grande marque de confiance de la part de Red Bull Racing car ce sont deux des circuits les plus complexes de l’année.
 
C’est un saut dans l’inconnu, mais c’est une opportunité qui ne laisse pas indifférent ! Il est rare qu’un pilote de réserve doive suppléer un pilote titulaire. Si ce cas de figure devait se présenter, j’imagine que l’équipe n’aurait pas exactement les mêmes attentes. Mais je dois répondre présent et être en mesure de donner le meilleur de moi et de tirer la quintessence de la voiture. L’écurie sait ce qu’elle fait et elle a les moyens pour me préparer au mieux.
 
De quels moyens parlez-vous ?
 
J’ai assisté à pas mal de réunions pour faire le tour de la situation. Ça, c’est le côté théorique. En pratique, j’ai beaucoup travaillé dans le simulateur avec pas moins de 100 tours du circuit de Singapour ! Je connaissais bien le circuit avant d’y arriver. On appliquera la même méthode avant Mexico.
 
Le timing était parfait pour entrer dans ce costume avec un podium de Daniel Ricciardo à Singapour.
 
Oui, on savait que la voiture serait compétitive sur ce circuit où il y a plein de virages. On avait des évolutions sur le châssis et les pilotes ont été dans le haut du panier en qualifications comme en course. C’est motivant de partager des instants comme celui-là. La dynamique est meilleure qu’en début d’année, le travail paie ! Singapour était le circuit qui devait nous être le plus favorable sur le papier, mais j’espère qu’on aura encore des opportunités de briller d’ici la fin de l’année.
 
Du côté du GP2, le bilan n’est pas à la hauteur des espérances. En début d’année, les victoires et une lutte pour le titre était dans tous les esprits, le vôtre y compris.
 
C’est sûr, beaucoup trop de coups du sort se sont mis en travers de ma route : des accidents, des pénalités, des incidents mécaniques comme le bris de la transmission alors qu’on était en tête, à Monza. Nous n’avons pas réussi à transformer notre potentiel en victoires et en gros points… pourtant, quand on y regarde de plus près, je suis le 2ème pilote le plus rapide en qualifications. Ma place aurait dû être entre 2ème et 4ème au championnat et le résultat actuel ne reflète pas notre niveau de performance.
 
Malgré tout, on sent une montée en puissance depuis deux meetings, notamment à Monza avec la pole position et la course en tête.
 
Ce qui est fait est fait, il ne sert à rien de pleurer sur son sort. Je me concentre sur les courses à venir en retenant les aspects positifs. Il y en avait plein à Monza. Nous étions hyper rapides, je me sentais très bien, l’auto était parfaite. J’espère que l’on retrouvera la même dynamique à Sotchi.
 
L’objectif de fin d’année est donc de viser la victoire ponctuellement.
 
Oui, ce sera clairement l’objectif des trois derniers rendez-vous. J’ai regardé le classement général une seule fois de toute la saison, en début d’année ! Depuis, ça ne vaut plus le coup.
 
Au-delà de la frustration sportive, c’est le mental qui peut être fragilisé au cours d’une saison si compliquée.
 
Tout à fait, mentalement, c’est la saison la plus rude de ma carrière. Ça fait mal au cœur d’avoir laissé filer des points à droite à gauche et de se retrouver dans cette position en fin de saison. J’ai vécu une situation similaire en karting et j’en étais sorti grandi car ça donne la rage pour y arriver. Et le jour où ça sourit, c’est un large sourire ! Avec la FFSA, on a fait le point au cours d’un stage au Mans et ça permet de remettre les choses en perspectives. De vérifier qu’on est au top physiquement et qu’on est fort mentalement. Ce bilan était très bénéfique et je suis sûr que le travail paiera.


Mots clés : Seine-Maritime


              

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