Chatou : interpellés grâce à leur téléphone portable perdu sur le lieu des incendies


I Lundi 20 Novembre à 14:37



Deux individus de 24 et 26 ans ont été placés en garde à vue jeudi 16 novembre. Ils sont soupçonnés d’avoir incendié cinq containers poubelles à Chatou (Yvelines) dans le courant de la nuit. Ils ont été confondus d’une manière pour le moins insolite.
 
Illustration
Illustration

Il est un peu plus de 3 heures du matin, ce jeudi 16 novembre. L’incendie de cinq gros containers poubelles, propriété de la ville de Chatou, est signalé par des témoins. Les sapeurs-pompiers interviennent ainsi que la police.

Sur place, les enquêteurs constatent que les containers en plastiques entreposés face au 26, avenue Guy de Maupassant ont fondu sous l’effet de la chaleur. L’origine de l’incendie est visiblement criminelle.

Lors des constatations, les policiers découvrent à proximité des poubelles un téléphone portable endommagé. L’appareil est récupéré par les enquêteurs en vue de vérifier son contenu et d’identifier son propriétaire.

Le téléphone sonne...

Contre toute attente, le téléphone se met soudainement à sonner et un nom s’affiche à l’écran. Les policiers décident de répondre à l’appel sans décliner leurs fonctions et tombent sur un homme qui affirme être le propriétaire du téléphone qu’il souhaite récupérer. Qu’a cela ne tienne.

Un rendez-vous est fixé séance tenante place du Docteur Roux à Chatou. Au préalable, les policiers mettent en place une discrète surveillance.

A 3h45, ils voient deux hommes arriver vers le point de rendez-vous. Les fonctionnaires en civil les « accueillent » et déclarent être policiers. L’un des suspects explique avoir perdu le téléphone (il appartient à sa mère, selon lui) lors d’un soirée entre amis.

Leurs mains sentent le brûlé

Une version qui ne convainc pas les forces de l’ordre : les mains des deux hommes dégagent une forte odeur de brûlé. Lors de la palpation de securité, un briquet est découvert dans la poche de chacun d’eux.

Les deux individus sont interpellés et ramenés au commissariat de Saint-Germain-en-Laye où ils sont placés en garde à vue pour être entendus.


         Partager Partager